Test : l’e-NV200 Evalia #2- Recharger son véhicule électrique : simple ou galère ?

Après mon premier article sur la conduite électrique,voici le chapitre 2 de ma chronique sur mon véhicule électrique Nissan que je teste depuis deux mois. Aujourd’hui je vais vous expliquer comment fonctionne le rechargement de la batterie sur mon e-NV200.

Tout d’abord, sachez que les véhicules électriques Nissan se recharge sur une simple prise secteur en 8 à 10h. Autrement dit, ce mode est conçu pour réaliser le rechargement de sa voiture électrique dans son garage ou sur sa place de parking pendant la nuit. C’est le mode de chargement le plus simple pour un usage normal comprenant les courts trajets (<100km) de la vie quotidienne.

Mais on peut également recharger la batterie de son véhicule sur des bornes de recharge que l’on trouve un peu partout sur son trajet.

Les différentes bornes de rechargement pour les voitures électriques

Il faut savoir qu’il existe des bornes de rechargement différentes qui ne délivrent pas la même puissance, et donc, qui ne chargent pas à la même vitesse.

Pour faciliter la vie des utilisateurs de voitures électriques, le site ChargeMap permet de repérer d’un coup d’œil les bornes de recharge disponibles partout dans le monde. En effet, l’appli adopte un code couleur pour différencier les bornes de recharge selon leur débit.

chargemap

Ainsi, les bornes de recharge rapide, représentées par une icône violette, délivrent 50kw et permettent de recharger 80% de la batterie de la voiture électrique en moins de 30 minutes. Ce sont celles qui m’intéressent.

Test : l'e-NV200 Evalia #2- Recharger son véhicule électrique : simple ou galère ? Borne de recharge

Les icônes jaunes représentent les bornes de recharge semi-accélérée (11kw) et les orange, les bornes de recharge accélérées (22kw), mais elles ne m’intéressent pas car mon véhicule n’est pas équipé pour leurs prises.

Enfin, les icônes bleues représentent les bornes de recharge lente sur prise secteur domestique (3kw).

Les différents badges pour accéder aux différentes bornes de rechargement

Les bornes de recharge gratuites

Si bien évidemment, les concessions Nissan sont équipées de borne de rechargement pour leurs clients, Nissan a également mis en place des partenariats avec de grandes enseignes afin de proposer des bornes de recharge rapide gratuites un peu partout. La plupart des supermarchés Auchan et des magasins Ikéa mettent ainsi à disposition des bornes de rechargement sur les parkings de leurs magasins.

Pour accéder à ces bornes, il suffit de commander un badge Kiwi Pass ou Zéro Emission et de le présenter à la borne afin de recharger gratuitement votre véhicule. Génial, non ?

badge

Ensuite, dans la pratique, on branche simplement le connecteur sur la prise sous le capot et c’est parti !

charge

20 à 30mn plus tard, selon l’état de votre batterie à l’arrivée, vous pouvez repartir. C’est beaucoup moins salissant et moins odorant que faire le plein de carburant ! Et surtout, il n’y a pas de passage en caisse ^^

Pour les plus septiques, je vous ai préparé une petite vidéo 🙂

https://youtu.be/MzsICT67cyU

Les bornes de recharge payantes

Sur les aires d’autoroutes, c’est le réseau corri-door qui a le monopole des bornes de recharge rapide. Elles sont accessibles via un badge à commander sur le site Sodetrel et un abonnement mensuel. C’est moins intéressant que les bornes gratuites, mais toujours plus que le plein de carburant à la station service, et surtout ça permet de faire des longs trajets.

Les bornes de recharge Autolib’

Si on circule beaucoup dans Paris, le réseau Autolib’ permet via l’achat d’un badge, de réserver à l’avance une place de parking Autolib’ et d’y charger sa voiture électrique. Pratique !

Les bornes de recharge régionales

Certaines régions développent leur propre réseau de bornes, afin d’encourager l’achat et la circulation des véhicules électriques. Le Morbihan par exemple met à disposition plusieurs bornes de recharge en accès libre. Un exemple à suivre !

Personnellement, je trouve que c’est vraiment hyper simple de charger sa voiture électrique. Au quotidien, je branche ma voiture le soir sur une prise secteur domestique, je la débranche le matin, et c’est parti ! Lorsque je dois faire un trajet plus long, je regarde les bornes sur l’appli ChargeMap ou je recherche les bornes les plus proches sur mon gps intégré, une petite halte de 20mn et c’est reparti ! Bref, je suis conquise 🙂

Y a-t-il des conducteurs de voiture électrique parmi vous ? Qu’en pensez-vous vous ?

Test : l’e-NV200 Evalia #1- La conduite électrique par Nissan

Il y a quelques semaines de cela, je vous parlais d’un bon plan de folie proposé par Nissan : tester gratuitement pendant l’été un véhicule de la gamme Nissan électrique. Une magnifique aubaine pour l’écolo que je suis.

Je m’étais donc inscrite à l’événement et j’avais argumenté ma candidature afin de démontrer que j’étais la candidate idéale pour ce test. C’est ainsi que j’ai eu la chance incroyable de faire partie des 45 heureux sélectionnés pour tester l’un des véhicules électriques Nissan. J’avais choisi l’e-NV200 Evalia, le monospace électrique Nissan que j’ai donc en prêt pendant 3 mois.

Aujourd’hui, cela fait presque deux mois que je roule propre dans mon véhicule 100% électrique. Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont ainsi pu voir défiler les photos que je publie régulièrement depuis le prêt de la voiture.

Il est grand temps de vous donner mon avis sur ce véhicule et sur cette technologie révolutionnaire qui est en train de remplacer nos bonnes vieilles voitures thermiques bien polluantes.

La conduite 100% électrique en e-NV200 Evalia

Conduire un véhicule électrique, c’est vraiment différent. On repense totalement nos habitudes de conduite. Déjà parce qu’il n’y a pas de vitesses à passer, pas d’embrayage sur lequel appuyé, la conduite est beaucoup plus fluide, lisse et confortable. Et on s’y fait très vite !

L’autre avantage majeur de la conduite 100% électrique, c’est le silence. Dans l’e-NV200 Evalia, il n’y aucun de bruit de moteur qui oblige les passagers à parler fort à l’intérieur de l’habitacle. De la même manière, on ne ressent aucune vibration sous les pieds et donc, pas le besoin urgent de se dégourdir les jambes lors des longs trajets.
En résumé, la conduite électrique c’est vraiment reposant.

Test : l'e-NV200 Evalia #1- La conduite électrique par Nissan

 

Le confort dans l’e-NV200 Evalia

L’e-NV200 est un monospace 7 places, le véhicule idéal pour les tribus écolos en somme. Elle possède une rangée de deux sièges supplémentaire derrière la banquette arrière. Ces deux sièges supplémentaires permettent d’installer les deux gros sièges autos pour les plus petits, mais ils sont également mobiles et se replient aisément afin de gagner de la place dans le coffre.

Les véhicules électriques Nissan possèdent tous les équipements de sécurité et de confort que l’on peut trouver dans les autres véhicules thermiques : l’abs, l’assistance au freinage d’urgence, l’airbag etc, mais également la climatisation, les sièges chauffants, le gps intégré, l’autoradio cd, etc. Bref, niveau confort, c’est le top du top !

Test : l'e-NV200 Evalia #1- La conduite électrique par Nissan

Vous l’aurez compris, toute la famille a très vite adopté cette voiture électrique et je pense qu’il sera difficile de s’en séparer le moment venu.

La prochaine fois, je vous parlerai du rechargement 😉 Bonne fin de semaine !

 

 

 

Du vert dans ma déco (tutos inside)

Si ma mère a toujours été une amoureuse des plantes, je dois dire qu’elles ne m’intéressaient guerre et qu’il ne m’était jamais venu à l’esprit d’en acheter pour mon chez moi. Et pourtant, les plantes apportent une touche de nature et de couleur très agréable, et sont mêmes des éléments de déco à part entière.

Quand j’ai emménagé dans mon nouvel appart’, une amie m’a offert une plante : un petit palmier d’intérieur, une espèce en voie d’extinction, comme elle connaît ma tendance green.

succulentes terrarium diy

J’ai tâché de prendre bien soin de mon nouvel occupant en l’installant près de la fenêtre afin qu’il prenne la lumière du jour et en l’arrosant régulièrement. Mais malgré cela, il a commencé à dépérir à vue d’œil jusqu’à mourir. J’en ai été très contrariée d’autant que je n’ai absolument pas compris ce que j’avais pu faire de travers.

Un peu plus tard, j’ai voulu acheter une petite plante pour agrémenter mon bureau. Je lui avais même réalisé un petit pot personnalisé, mais elle a tenu à peine deux semaines, sans que je comprenne les raisons de son décès, encore une fois.

Et puis alors que je surfais sur Pinterest, j’ai découvert les succulentes. Vous les connaissez surement, ces petites plantes grasses trop mignonnes qui ne réclament que très peu d’entretien. Je me suis dit que celles-ci au moins, je saurais en prendre soin.

succulentes terrarium diysucculentes terrarium diy

Alors j’ai fait une virée chez le fleuriste, et j’en ai acheté plusieurs pour réaliser une petite composition sympa qui agrémenterait ma déco d’une petite touche originale.

succulentes terrarium diy

Pour le tuto de ce DIY, c’est par là 🙂

Lors de mon passage sur le Salon Vivre Autrement l’hiver dernier, je vous avais parlé de ma découverte d’une espèce de plante insolite : la Tillandsia. Cette plante aérienne ne nécessite pas d’être plantée dans la terre, ni d’être arrosée. Elle se contente d’absorber l’humidité de l’air par les pores situés sur ses feuilles. Je n’avais pas pu m’empêcher d’en acheter une, tellement je la trouvais extraordinaire. J’ai longtemps réfléchi à la façon dont j’allais la mettre en valeur et j’ai finalement opté pour un terrarium façon pot suspendu (tuto inside).

tillandsia terrarium diy

Et maintenant que j’ai découvert la joie d’avoir de jolies plantes dans ma maison, je ne peux plus m’en passer ! D’ailleurs, j’ai même décidé de réaliser des petits terrariums comme cadeaux de fin d’années pour les maîtresses des enfants.

 

Et chez vous, quelle place accordez-vous aux plantes ? Vous avez d’autres idées déco à partager ?

J’ai testé le déo DIY à l’huile de coco

Après des mois d’hésitation, j’ai enfin sauté le pas et j’ai testé la recette de déo DIY d’Antigone XXI.

Je craignais fortement que ce déo diy à base d’huile de coco ne laisse des tâches sur les vêtements, parce que oui, c’est de l’huile quand même ! Mais de nombreuses blogueuses m’ont assuré que ce n’était pas le cas. Je me suis donc jetée à l’eau et j’ai commandé les ingrédients manquants à cette recette de déo diy.

Pour la première fois, j’ai divisé les doses par 4 afin de réaliser un échantillon de déo à tester que j’ai moulé dans un mini moule à muffin en silicone.

DEO DIY A L'HUILE DE COCO

Je l’ai conservé au réfrigérateur afin d’avoir une version solide de ce déo, plus facile à appliquer.

Contrairement à la recette d’Antigone, je n’ai pas ajouté d’huile essentielle de lavande car je n’en apprécie pas tellement l’odeur.

Après deux semaines d’utilisation, complètement conquise, et bien que mon échantillon ne soit pas encore terminé, je me suis lancer dans la préparation d’un déo au format stick que j’ai moulé dans l’ancien contenant de ma pierre d’alun.

DEO DIY A L'HUILE DE COCO

Alors concrètement, ce déo diy est-il efficace ? 

Il y a fort longtemps, j’utilisais du déo anti-transpirant. Je l’appliquais généreusement chaque matin après ma douche avant de partir au lycée. Le temps de sortir le chien, de remonter les escaliers quatre à quatre, d’attraper mon sac et de redescendre en courant, j’arrivais bien souvent en cours en sueur et déjà en tête, l’angoisse que mes camarades de classe ne sentent l’odeur de transpiration qui émanait de moi. J’ai testé de nombreuses marques de déo du commerce pour un résultat toujours équivalent. C’est à dire, pas assez efficace à mon goût.

Plus tard, j’ai découvert les dangers des déo anti-transpirants et je me suis rabattue sur les déos bio puis, rapidement sur la pierre d’alun, naturelle. Au niveau efficacité, j’étais aussi bien protégée qu’avec un déo anti-transpirant. Je me suis juste faite à l’idée que j’avais une transpiration sans doute excessive et que je n’y pouvais rien.

Et puis il y a quelques semaines, j’ai testé cette recette de déo diy à l’huile de coco et j’en suis bluffée. Alors certes, je transpire toujours autant. Mais je ne sens plus cette désagréable odeur de sueur deux heures après ma douche, même si j’ai couru pour attraper le bus. Mes vêtements ne puent plus la sueur le soir, mais une légère odeur de coco.

Ce déo diy laisse-t-il des tâches sur les vêtements ?

C’était vraiment la crainte qui me faisait hésiter à tester cette recette. Parce que certes, l’huile de coco est solide jusqu’à 25°, mais notre corps lui, avoisine normalement les 37°. Donc le déo à l’huile de coco, même conservé au réfrigérateur, se liquéfie à l’application au contact de la peau. Et personne n’a envie de se retrouver avec des tâches d’huile sous les aisselles, surtout qu’on sait toutes que les tâches de gras partent très mal au lavage.

Alors rassurez-vous, bien que ce déo diy comporte de l’huile de coco, il ne laisse pas de trace de gras sur les vêtements 😉

Si vous êtes tentée de l’essayer, voici ma recette légèrement modifiée.

Maintenant, dîtes-moi tout ! Vous utilisez quoi comme déo ? Vous avez d’autres recettes de déo diy ?

Un pique-nique zéro déchet pour une sortie scolaire

C’est la fin de l’année scolaire, et comme la plupart des écoliers, mes enfants sont partis en sortie de fin d’année avec leur classe.  Et qui dit « sortie scolaire », dit « pique-nique » ! J’ai été amenée à accompagner la classe de mon grand lutin et j’ai pu constater l’importance des déchets engendrés par un pique-nique.

En effet, la plupart des enfants apporte un sandwich industriel, un paquet de chips, une compote à boire, une bouteille d’eau pour le déjeuner, plus un paquet de biscuits préemballés individuellement et parfois une brique de jus de fruit pour le goûter. Je passerai sur la valeur nutritionnelle d’un tel repas pour me concentrer sur les déchets.

Je suis donc particulièrement fière de vous annoncer que de mon côté, j’ai réussi à constituer un pique-nique 100% zéro déchet et bio pour chacun de mes enfants.

Les enseignants insistent généralement sur l’aspect pratique du repas apporté et sur la dangerosité des contenants en verre, notamment chez les élèves de maternelle, ce que je comprends aisément. Cependant, pratique ne signifie pas pour autant préemballé. Alors certes, on ne va pas leur préparer un vrai repas qu’ils devront manger avec des couverts, mais on peut tout à fait constituer un repas équilibrer, bon, et sans déchets.

Pour la plus petite, j’avais donc préparé mon fameux cake aux légumes que j’avais préalablement coupé en part pour le disposer dans un tupperware.

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Quelques tomates cerises bio pour accompagner, une pomme bio pour le dessert et bien sûr, une gourde d’eau fraîche.

Pour son goûter, j’avais prévu une fournée de cookies aux pépites de chocolat à partager avec les camarades.

Mon fils m’a demandé un sandwich que j’ai donc confectionné à partir de pain maison, lui aussi conditionné dans un tupperware.

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Quelques tranches de concombre bio, et comme ce n’est pas un grand amateur de fruits frais, une compote de pommes faite maison à partir de pommes bio, conditionnée dans une gourde réutilisable de la marque Squiz que j’avais reçue lors du spot des e-fluents. Ce chouette concept permet d’introduire une compote de fruits dans une gourde constituée de plastique alimentaire (garanti sans BPA, sans PVC ni phtalates) par une ouverture zippée et de nettoyer intégralement la gourde après usage. Le zip est suffisamment résistant pour éviter les fuites et le bouchon est conçu pour éviter les risque d’étouffement. De plus, elle est vraiment très jolie. J’ai été tellement convaincue par ce premier essai que j’ai décidé de m’en procurer une seconde !

pique-nique zéro déchet, sortie enfants

Pour le goûter, toujours mes fameux cookies dans un tupperware et bien sûr, une gourde d’eau.

Un cake aux légumes et pomme pour moi évidemment 🙂

pique-nique zéro déchet, sortie enfants

Une serviette pour s’essuyer la bouche et les mains, et le tour est joué !

Résultat : Rien à jeter du tout ! Un pique-nique 100% zéro déchet, bio et donc écolo 🙂

Alors bien sûr, on peut toujours disserter sur les emballages des produits de base, tels que le sac de farine, mais ce sont des produits que j’achète quoiqu’il arrive et non achetés spécialement pour le pique-nique. D’autre par, ce sont des déchets qui vont être triés et pour la plupart, aller dans le bac de recyclage. Il n’y a donc pas de déchets supplémentaires, et surtout, pas de déchets dans la nature. Car si on y prête pas attention, le sachet de chips vide a vite fait de s’envoler…

De la même manière, je n’ai abordé ici que le cas du pique-nique pour les enfants en sortie scolaire comprenant uniquement des aliments faciles à manger avec les mains et ne nécessitant pas de couverts. Pour un pique-nique familiale, on peut tout à fait envisager le vrai repas froid à consommer avec de la vaisselle, mais ça c’est une autre histoire ^^

Et vos enfants, ils ont quoi dans leur sac à dos lorsqu’ils partent en sortie scolaire ? Vous avez d’autres astuces pour préparer un pique-nique zéro déchet ?

Préjugés sur le bio et l’écologie – Episode 1

Les préjugés ont la vie dure et je suis parfois sidérée par les propos que j’entends au sujet du bio, du tri sélectif, des choix alimentaires, ou tout ce qui a trait à l’écologie.

Méconnaissance ou véritable politique de l’autruche ? Toujours est-il que peu nombreuses sont les personnes qui acceptent une véritable discussion autour de leurs affirmations bancales. Et c’est d’autant plus difficile quand il s’agit de personnes que l’on est obligé de côtoyer au quotidien (genre les collègues de travail ).

Mais puisqu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, je vous ai préparé une petite récap’ des pires phrases que j’ai entendu autour de moi. Attention, âme sensibles s’abstenir, c’est du lourd et du 100% vécu !

« Bonjour Madame, je ne trouve pas les pommes de terre bio en rayon. Vous en avez peut-être en stock ? – Euh… Bah…, celles-là elles poussent dans la terre aussi donc bah je pense que c’est pareil !  » (Et vous pourriez aussi bien travailler ailleurs, ça serait pareil !)

« Tu crois vraiment que ton lait bio il a meilleur goût parce qu’il est bio ? »

« Un œuf, c’est un œuf, qu’il y ait marqué bio ou pas dessus, ça change rien ! »

« Moi, j’achète jamais de bio, c’est de la connerie. C’est vrai quoi, nos ancêtres, ils mangeaient pas bio ! »

« Les pesticides ? ça n’a jamais tué personne ! » (pourtant le suffixe -cide vient du latin -cida, du verbe latin caedo, caedes, caedere, caedi, caedum qui signifie « tuer », non ? )

« Non mais tu te rends compte, les végétariens, ils mangent pas de viande, pas de poisson, et même pas d’œufs ! » (Et toi, tu sais même pas de quoi tu parles ! )

« C’est comme le tri sélectif !  Je paie assez cher la taxe sur les ordures ménagères, je vais pas en plus faire leur boulot ! » (T’as raison, c’est trop compliqué, laisse ça aux pros !)

Allez, soyez sympas, dîtes-moi que vous aussi, vous avez entendu ce genre d’énormités !

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Bon plan : Testez les véhicules 100% électriques Nissan

Il fallait absolument que je partage cette superbe opportunité avec vous, amis écolos (et avec les autres aussi ^^ ). Nissan vous offre la possibilité de tester gratuitement et pendant 2 mois, l’un de leur véhicule 100% électrique.

Pourquoi c’est écolo :

Jusqu’à récemment, les constructeurs proposaient des véhicules hybrides qui nécessitaient encore du carburant, limitant l’intérêt écologique. Maintenant, l’offre de véhicules 100% électrique se démocratise et ça commence à devenir intéressant. Adieu carburant issu d’énergie fossile super polluante, super nocive pour la santé et l’environnement ! Adieu le plein qui vide le compte au banque !

Les véhicules 100% électriques, c’est l’évolution logique et évidente de l’automobile dans une optique de développement durable et de respect de l’environnement. Et puis c’est aussi notre responsabilité écocitoyenne de limiter nos émissions de CO2.

La gamme 100% électrique Nissan

Nissan propose deux véhicules 100% électriques, la LEAF, la berline citadine pour tous les trajets du quotidien, et la e-NV200 EVALIA, la familiale 7 places pour les tribus écolos (comme la nôtre ^^).

La batterie se recharge facilement chez vous sur une prise de terre classique ou gratuitement à une borne en seulement 30mn. Je me suis un peu renseignée sur le sujet et il y a des bornes implantée un peu partout en France (je vous ai même trouvé un lien vers une carte qui recense les bornes, elle est pas belle la vie ? ^^)

Alors écologiquement, c’est top, économiquement aussi. Le seul truc qui me chiffonne, c’est l’autonomie. Comment partir en vacances avec une autonomie limitée à maxi 200km ? Jouable en rechargeant aux bornes ?

Et le bon plan alors, c’est quoi ?

Alors, l’opportunité que propose Nissan en partenariat avec Very Good Moment, c’est de tester gratuitement l’un de ses deux véhicules 100% électrique au choix pendant près de 2 mois. Durant ces deux mois, il vous faudra participer à des défis avec les autres participants, ce qui promet des moments funs de partage en famille ou entre amis. L’un des défis consiste à parcourir 5000km à bord de son véhicule de prêt. A l’issu des deux mois, vous rendez le véhicule. Si vous êtes le premier à avoir parcouru les 5000km, vous conservez le véhicule.

Oui, oui, vous avez bien lu ! C’est dingue, non ? Alors bien sûr, il n’y en aura pas pour tout le monde. Mais si vous voulez faire partie des 45 heureux élus, je vous explique la marche à suivre :

Tout d’abord, il y a deux restrictions : Résider en Ile de France et être titulaire du permis de conduire. Ensuite, il faut s’inscrire sur le site Very Good Moment et sélectionner le moment qui vous intéresse à savoir Nissan. Là, vous allez devoir remplir un petit questionnaire sur votre mode de vie et vos habitudes et répondre à quelques questions concernant votre rapport à l’automobile. Ensuite, on valide et on croise les doigts pour être sélectionné. Dépêchez-vous ! Les inscriptions s’arrêtent le 12 mai à midi ! (Pour les curieux, le règlement complet est disponible ici)

10 astuces pour ne pas se ruiner en courses en achetant bio

Comme je le disais la semaine dernière dans mon article sur les produits bio à acheter en priorité, beaucoup de personnes pense que passer à une alimentation principalement bio va faire exploser leur budget courses.

A cette affirmation, je répondrais : vrai et faux. Et ce n’est pas une réponse de normand ^^

Vrai : Si l’on fait ses courses de la même façon sans repenser sa consommation. C’est à dire si l’on continue d’acheter régulièrement des plats préparés et des sodas, des biscuits et des compotes en gourdes pour le goûter des enfants, des céréales pour le petit déjeuner, et tous les petits plus qu’on l’on ajoute dans son chariot pour se faire plaisir. Même, et surtout, si l’on a l’habitude d’acheter discount. A ce rythme là, le ticket de caisse va être salé.

Faux : Si l’on fait ses courses de manière raisonnée. Je vous explique comment.

Repenser sa consommation

Personnellement, j’achète principalement des produits de base bio avec lesquels je cuisine tout : du lait, de la farine, des pâtes, des légumineuses, des fruits et légumes,  des œufs.

Ce que je n’achète jamais : des plats préparés, des compotes toutes prêtes, des yaourts ou autres crèmes desserts, du pain et des viennoiseries, des pâtisseries, des sodas, de la viande et du poisson, du gel douche, des produits de pseudo-soin pour les cheveux ou la peau, de l’essuie-tout et des produits de ménage.

Ce que j’achète de manière exceptionnelle : des bonbons (pour les anniversaires) des biscuits (pour un goûter non prévu à l’extérieur), des céréales de petit dej’ (parce que j’adore le cruesly :p )

Ce que j’achète de manière occasionnelle : des glaces, des jus de fruits, de la pâte à tartiner.

Les aliments que je n’achète pas représentent une économie qui est réattribuée à l’achat de bio. Au final, le budget course n’augmente pas, il est simplement géré différemment.

Et pour rompre avec les idées reçues et vous convaincre que consommer bio ne coute pas plus cher et ne prend pas plus du temps, je vais vous donner mes 10 astuces quotidiennes pour économiser sur mes courses.

10 astuces pour économiser sur mes courses

1- J’évite les hypermarchés. Parce qu’on y trouve de tout et que forcément, on est tenté par l’inutile qui paraît indispensable. Et c’est tout de suite 5 ou 10 euros qui s’ajoutent. En plus, comme c’est grand on y passe trois fois plus de temps.

10 astuces pour ne pas se ruiner en courses en achetant bio

 

2-J’achète du stock d’aliments non périssables en bio pour un mois : farine, lait, pâtes, légumineuses. Faire moins souvent les courses, c’est être moins tentée et aussi apprendre à composer avec ce que l’on a.

3- Je privilégie les fruits et légumes locaux et de saison. Tomates et fraises deviennent hors de prix en hiver, et c’est logique. Attendre la saison de leur cueillette, c’est simplement plus raisonnable et plus économique.

10 astuces pour ne pas se ruiner en courses en achetant bio

4- Je n’aime pas cuisiner et je ne suis pas non plus la reine de l’organisation donc je ne prépare jamais les repas à l’avance. Il faut que la cuisine soit rapide et facile (10 à 20mn de préparation maximum) et équilibrée, accessoirement. Ok, c’est plus long que de glisser une pizza surgelée au micro onde ^^ Mais c’est jouable ! Un one pot pasta ou un cake aux légumes et c’est parti ! Si vous êtes en panne d’idées, la cuisine veggie pour les nuls, c’est par là !

recette tagliatelles à la carbonara vegan

5- Je réalise mon pain et mes yaourts moi-même. A 80ct le kilo de farine bio pour 3 pains, et 85ct le litre de lait bio pour 7 yaourts, y a pas photo ! ça me revient beaucoup moins cher que le produit fini de chez carrouf. ça me prend 10mn à lancer le soir dans la machine à pain et la yaourtière. Ok, c’est un investissement, mais le bon coin est votre ami 😉

faire son pain soi-même

6- Je garde les restes du repas du soir dans un tupperware pour mon déjeuner du lendemain midi. Rien à préparer, rien à jeter, c’est gagnant-gagnant 🙂

7- Pour le goûter des enfants : tartines de pain ou de brioche (restes du petit dej’) s’ils prennent leur goûter à la maison, une part de gâteau au yaourt ou d’un cake aux fruits préparé la veille au soir en 5mn chrono s’ils doivent prendre leur goûter à l’extérieur. Quand je suis disponible, on fait des cookies, des crêpes et autres pâtisseries qui peuvent s’emporter le lendemain.

recette facile cookies au chocolat au lait

8- Je réalise mes produits de ménage écolo à partir d’ingrédients qui ne coutent trois fois rien comme le vinaigre blanc, le savon de Marseille et le bicarbonate de soude. Je vous assure que les économies réalisées à l’année sont considérables par rapport à l’achat de produits de ménage vendus en supermarchés à 2 euros le flacon. Faire ma lessive me prend moins de 10mn tous les 2 mois environ, ce qui ne représente pas une énorme perte de temps.

9- J’achète mes produits cosmétiques bio ou naturels sur des boutiques spécifiques à raison d’une commande par trimestre environ. Je peux ainsi comparer les prix et évaluer ma consommation. Je commence aussi les cosmétiques DIY.

Sur quels sites internet acheter ses cosmétiques bio ou naturels  ?

10- Avant d’acheter quoique ce soit, je me demande d’abord si j’en ai vraiment besoin et si je peux le faire moi-même. ça porte un nom : le minimalisme. ça ne signifie pas être radin, ni vivre comme à l’âge de pierre, seulement avoir un regard critique sur notre société de consommation et apprendre à déjouer les pièges du marketing 😉

Et vous, vous avez d’autres astuces pour éviter de vous ruiner en courses tout en achetant bio ?

 

Consommer bio : Quels aliments privilégier ?

Lorsque l’on passe à une alimentation bio, on pense que l’on va augmenter son budget courses. Tout dépend de la façon dont on consomme avant d’opérer cette transition. Il est donc normal de ne pas franchir le cap du tout bio du jour au lendemain. Mais alors, par quoi commencer ?

1- Les fruits et légumes

« Consommer 5 fruits et légumes par jour » nous recommande le ministère de la santé. Encore faut-il qu’ils soient bio, sinon c’est un véritable cocktail de pesticides que l’on va s’envoyer chaque jour dans l’organisme ! Je pense donc que la priorité doit s’appliquer aux fruits et légumes, lesquels, s’ils ne sont pas bio, peuvent être bourrés de pesticides.

A ce sujet, je vous ai dégoté la liste des fruits et légumes qui en contiennent le plus et qu’il est donc préférable de consommer bio.

classement fruits et légumes pesticides

On les privilégiera également locaux et de saison parce que c’est plus raisonnable et économique.

2- Les céréales

Farines, pâtes, riz,  etc sont issus du raffinement des céréales. Tout comme les fruits et légumes, les céréales reçoivent des traitements pesticides qui se retrouveront inéluctablement dans le produit raffiné. On pourra alors les choisir bio ou provenant d’agriculture raisonnée.

3-Les produits laitiers

L’importance de consommer des produits laitiers est une idée reçue véhiculée par de nombreuses générations depuis la fin de la guerre. D’une part, les produits laitiers ne sont plus indispensables après 3 ans, (voire peuvent même nuire à la santé). Privilégier des produits laitiers d’origine végétale seraient donc recommandés. Cependant, si comme moi vous avez du mal à vous en passer, on privilégiera du lait (et ses dérivés) bio provenant d’une vache dont l’alimentation est naturelle (sans OGM, sans pesticides). On choisira également des œufs bio, ne serait-ce que pour éviter de consommer des œufs provenant de poules élevées en batterie de façon totalement cruelle et dans une hygiène déplorable (pensez à vérifier le code inscrit sur chaque œuf, il doit commencer par « 0 FR ».

consommer bio : par quoi commencer ?

Étant végétarienne, je n’ai pas abordé la question de la viande et du poisson. Leur prix en bio étant certainement relativement élevé, je ne saurais vous conseiller que de privilégier la qualité à la quantité.

La semaine prochaine, je vous donnerai mes astuces pour ne pas se ruiner en courses en achetant exclusivement bio. Alors, stay tuned 🙂

Changer pour un mode de vie green : Par où commencer ?

Le green c’est un mode de vie. Mais c’est surtout un état d’esprit. Certaines personnes ont reçu une éducation bienveillante envers l’environnement et ont donc déjà acquis quelques réflexes écolos. Pour d’autres, c’est le fruit d’une prise de conscience. Aujourd’hui, je vous donne quelques pistes pour passer au vert en douceur.

Le déclic

De nombreuses personnes prennent conscience de l’urgence de modifier leur mode de vie suite à un reportage ou à un article de presse. Ainsi, la récente étude de l’UFC Que Choisir sur les perturbateurs endocriniens, largement relayée par les médias nationaux, aura fait prendre conscience à un large public du danger que représentent les substances contenues dans les cosmétiques et certains décideront alors de passer à des cosmétiques naturels ou bio.

La vie est une question de priorité. Peu importe quel sera votre premier pas, il en engendrera un suivant. Et c’est ça qui est important. Une fois le processus engagé, vous allez peu à peu repenser votre consommation. Ne pensez pas que vous devez changer radicalement du jour au lendemain. Cela prend du temps. On s’informe, on essaie, on revient en arrière, on recommence.

Le premier pas

Si votre motivation est principalement liée à la protection de l’environnement mais que vous ne savez pas par où commencer, je vous conseille d’ores et déjà de télécharger Le Petit Livre Vert pour la Terre édité par la Fondation Nicolas Hulot. Au début, vous y trouverez un petit test pour évaluer votre impact écologique. C’est fort intéressant pour se situer et savoir quoi changer. (Pour info, j’ai totalisé 11 points donc y a encore du boulot !). Il est bourré de conseils sous la forme d’éco-gestes très simples à adopter au quotidien, classés par thèmes.

A ce sujet, j’ai été particulièrement surprise de découvrir les résultats d’un sondage réalisé en 2015 sur des éco-gestes pourtant très basiques. (Qui ne trie pas ses déchets, franchement ? )

gestes écolos éco-gestes

Passons maintenant aux choses sérieuses avec ces 10 petits changements simples à opérer pour limiter ses déchets.

gestes écolos écocitoyens

Pour aller plus loin, vous pouvez commander auprès de votre librairie de quartier le livre Zéro Déchet de Béa Johnson ou Famille Zéro Déchet de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret (je viens de l’acheter, je vous en parlerai prochainement).

 

Pour ma part, j’ai encore des progrès à faire, notamment sur le zéro déchet, des astuces à découvrir, des changements à opérer.

Et vous, par quoi avez-vous commencé (ou souhaitez-vous commencer) ?