5 idées de cadeaux de Noël éthiques pour faire une BA

Chaque année, c’est la même question : quels cadeaux offrir à ses proches lorsque l’on est soi-même militant pour le zéro déchet, la protection de l’environnement ou encore la cause animale ? Bref, comment fêter Noël sans tomber dans le consumérisme primaire et faire triompher les valeurs de Noël ?

La première chose à faire est de vous tourner vers les cadeaux fait maison. C’est souvent le plus écologique, mais aussi le plus économique. Si l’on ne sait pas faire, on se tourne vers les sites d’occasion. Non, le seconde main, ce n’est pas mesquin, c’est éco-responsable ! Enfin, les cadeaux dématérialisés sont de super alternatives (places de concert, abonnement ciné…)

Si vraiment vous devez acheter un objet neuf, je vous ai déniché 5 idées de cadeaux issus de marques éthiques et engagées à privilégiées pour faire une bonne action grâce à votre achat. C’est le double effet Kiss Kool quoi ^^ Allez, c’est parti !

1- Une gourde Qwetch (dès 20 euros)

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C’est LE cadeau zéro déchet par excellence ! La gourde permet de remplacer des centaines de bouteilles d’eau. En plus, Qwetch s’engage à reversé 1% de ses bénéfices à deux associations : Génération Cobayes qui sensibilisent les jeunes aux dangers des perturbateurs endocriniens dans les produits de la vie courante, et Femmes de Chine qui aide à la scolarisation des filles dans les régions pauvres de Chine. Ici, chacun à la sienne !

2- Une peluche WWF (dès 16.90 euros)

Bon ok ce n’est pas zéro déchet, mais il n’est pas trop chou ce petit phoque qui nous rappelle un héros de notre enfance ? Eco-conçu par WWF, cet animal en peluche toute douce fera la joie des plus petits (et pourquoi pas des plus grands) tout en finançant la célèbre association de défense des animaux. Plusieurs modèles sont disponibles, nous on a déjà le phoque, l’ours polaire et le renard polaire (oui, on veut sauver la banquise !! )

3- Un bracelet Gifts For Change (dès 9.95)

Un bracelet qui plante des arbres ! C’est l’idée originale de la marque Gifts For Change (anciennement Treez) qui a décidé de financer la reforestation du monde grâce à la vente de ses bracelet en coton bio et bois issu de forêts gérées durablement. Puis, le concept s’est étendu à la protection des animaux. Pour chaque bracelet à l’effigie d’une tortue acheté, une partie des bénéfices est reversée à une association de préservation des tortues. Vous n’avez plus qu’à choisir la cause que vous souhaitez soutenir. Pour info on peut les trouver chez Nature et Découvertes et à la Fondation Good Planet.

4- Un jeu de société Bioviva (dès 9.99 euros)

Est-il encore nécessaire de vous présenter cette marque française de jeux de société éco-conçus ? Pour les curieux, je vous fais découvrir leurs jeux ici et . S’amuser en famille c’est super ! Mais s’amuser en famille avec des jeux de société pédagogiques, bienveillants, éco-conçus, et qui sensibilisent les enfants à la protection de l’environnement, c’est encore mieux ! En plus ils ont sorti un nouveau jeu en partenariat avec la célébrissime Famille Zéro Déchet : qui s’intitule tout simplement Famille Zéro déchet Ze jeu. Comme son nom l’indique, ce jeu sensibilise à la réduction des déchets. 

De plus, la marque est à l’origine de la Fondation Bioviva qui distribue des jeux aux enfants réfugiés.

5- Une culotte menstruelle Meuf (dès 39.90 euros)

Non, ce n’est pas du tout bizarre ni intime d’offrir une culotte. La culotte menstruelle (ou culotte de règles) est un produit qui se démocratise et il est fort probable qu’une fille ou une femme de votre entourage rêve de tester la culotte menstruelle ou d’augmenter son stock et sera plus que ravie d’en trouver une sous le sapin.

En toute honnêteté je n’ai pas encore testé les culottes de cette marque mais ce sera un prochain achat car Meuf est une marque française dont les créations sont conçues à partir de coton bio et de matière recyclée. C’est également une marque féministe et engagée qui reverse pour chaque commande 1 euro  à l’association La Maison des Femmes contre les violences faites aux femmes située à Saint-Denis. 

En plus en ce moment, pour une culotte achetée, une culotte est offerte en ajoutant le code MAXDEFLLUX et la livraison en 24h avec le code SOUSLESAPIN.

Pour finir, il ne s’agit ni d’un article sponsorisé ni d’un partenariat, juste d’un partage de mes avis et coups de cœur et je ne gagne absolument rien si vous commandez 🙂

Joyeuses fêtes !

10 idées cadeaux DIY pour les enfants

Souvent les gens disent « Des cadeaux DIY ok, mais pas pour les enfants. Les enfants veulent des jouets !  » Pensez-vous que les enfants voudraient tous ces jouets s’ils savaient les horreurs qui se cachent derrière leur fabrication ? Et pourquoi pas des jouets DIY ?

Chez nous, c’est une tradition depuis quelques années. Tous les ans, je leur fabrique à chacun un petit cadeau DIY. Cette liste est donc testée et approuvée 😉

Il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les savoir-faire : couture, brico, loisirs créatifs… Vous trouverez le lien vers le tuto pour chacun 😉

1- Un coussin-doudou

Accessible même pour les néophytes, le coussin-doudou est vraiment super simple à coudre. Ma fille en a cousu un à l’âge de 9 ans, c’est donc vraiment un jeu d’enfant 😉 C’est également l’une de mes premières réalisations et le résultat n’était pas si mal. J’aime réutiliser les vieux vêtements usés de mes enfants pour que ce soit un cadeau totalement zéro déchet.

2- Un masque de nuit

A la base je l’avais cousu pour une amie, mais c’est un objet qui plaît également aux ados surtout s’il est kawaï ! Comme pour le coussin, le masque de nuit est assez simple à coudre, donc pas de panique 😉

3- Des vêtements de poupée

Toujours dans la catégorie couture, mais je vous l’accorde, un niveau au dessus, les vêtements de poupée raviront cependant les enfants, et pas que les filles !

4- Le tipi sans couture

Vous avez bien lu, aucune couture n’est nécessaire pour réaliser ce tipi. Un élément que l’on voit dans tous les catalogues de déco et dont tous les enfants rêvent.

5- Le Lit superposé pour poupées

On passe à la catégorie brico (mais facile, hein) avec ce lit superposé pour poupées totalement zéro déchet fabriqué à partir de cagettes de fruits (récupérées au marché) sur le même modèle que les étagères que j’avais confectionnées pour la chambre de mon fils.

6- La maison de poupées

Beaucoup moins compliquée à fabriquer qu’elle n’y parait, cette maison de poupée est constituée de boites à vin en bois récupérées en grandes surfaces, et d’une petite planche achetée en magasin de bricolage. Le tout a été assemblé au pistolet à colle et ça tient nickel depuis quelques années !

7- Un cadre en string art

Réalisation de l’an dernier, le cadre en string art (ou art filaire) demande de la patience, mais peu d’outillage et de technique : des clous, un marteau et de la ficelle ou du fil de coton.

8- Un attrape-rêve

On passe dans la catégorie loisirs créatifs avec cet élément décoratif qui sera du plus bel effet dans une chambre. L’avantage de l’attrape-rêve c’est que vous pouvez choisir les couleurs que vous souhaitez.

9- Un planisphère en liège

Je l’avais réalisé pour mon ado qui aime et rêve de voyages afin qu’elle puisse y punaiser des photos ou des souvenirs. Il suffit d’imprimer un planisphère, puis de le découper, ensuite vous le fixer sur une plaque de liège (j’avais du liège autocollant mais il était un peu fin, du vrai liège sera plus approprié) afin de repasser les contours, et on découpe ! Super facile, juste un peu long… Je n’avais pas fait de tuto et je ne retrouve pas de photos donc je vous propose le tuto de Le grand bazar qui est très bien et qui vous propose même le pdf à imprimer.

10- Un baume à lèvres

Dans la catégorie cosmétique, je demande le baume à lèvres. Même les plus jeunes vont adorer, mais attention ! Tout va se jouer sur le packaging ! Choisissez donc un joli contenant 🙂

J’espère que ces quelques idées vous auront inspirés. N’hésitez pas à me dire si vous comptez vous lancer ou si vous avez déjà réalisé l’une d’entre elles 🙂 Joyeuses fêtes !

Des petits paniers DIY pour tout ranger

Depuis le début du confinement, je me suis remise à DIYer* sévèrement. Un moyen d’évacuer le stress probablement. Toujours est-il que j’ai réparé des objets qui avaient besoin d’être réparés, relooké d’autres qui ne payaient pas de mine, bref, mon intérieur prend un coup de jeune. Mais surtout je me suis mise à fabriquer des petits paniers avec de la corde !

J’ai commencé par relooker un petit panier en bois (qui contenait initialement des tomates cerises) en enroulant simplement de la corde à macramé tout autour, puis en ajoutant un ruban de dentelle. Et voilà un petit pot pour mes cosmétiques !

Ensuite, j’ai eu envie d’essayer une technique que j’avais vu sur le net pour créer un petit panier avec simplement de la corde et un pistolet à colle. Pour ça j’ai utilisé une corde de coton que j’avais achetée l’année dernière mais qui ne convenait pas du tout pour mes projets en macramé. C’était vraiment simplicissime et amusant à faire : Il suffit d’enrouler la corde sur elle-même façon spirale en l’encollant à l’aide de colle chaude jusqu’au diamètre désiré, puis de monter en superposant la corde sur la précédente jusqu’à la hauteur souhaitée.

Le résultat est mignon mais niveau solidité, je suis moyennement convaincue…

Du coup, je me suis dit que je pourrais tout aussi bien crocheter un panier. Alors, je suis novice en crochet donc je ne vous présenterai pas le tuto, celui de Rock My Laine est très bien. Je n’ai pas utilisé de fil Zpagetti comme elle le recommande, mais la même corde que pour le précédent et je suis passée à deux doigts d’avoir des ampoules tellement cette corde est rigide et rêche, mais pour le coup, le résultat est à la fois joli et rigide ( forcément). Du coup j’en ai crocheté un deuxième pour le fun (et parce que je suis maso ^^) !

J’ai ainsi pu réorganiser mon étagère de salle de bain et je trouve le résultat à la fois pratique et super joli 🙂

Et puis mercredi, mes yeux se sont posés sur une boite de mouchoirs vide qui trônait dans le salon et j’ai eu une idée : créer un panier pour les masques en tissu. Pour celui-ci je vous ai préparé un tuto aux petits oignons dont vous me direz des nouvelles.

J’espère que cet article vous donnera des idées pour créer pendant cette période de confinement, personnellement, j’ai encore d’autres idées !!

*DIYer : verbe intransitif issu de l’abréviation anglaise DIY (Do It Yourself qui signifie Fais Le Toi-même.)

10 calendriers de l’Avent zéro déchet

Noël se profile à grand pas et il est grand temps de penser à fabriquer son calendrier de l’Avent pour qu’il soit fin prêt le 1er décembre.

Je vous propose aujourd’hui 10 calendriers de l’Avent zéro déchet. Des calendriers DIY, super faciles à réaliser et 100% récup’ avec leurs tutos, bien évidemment, mais aussi des calendriers de l’Avent dématérialisés pour remplacer les chocolats dans une optique plus écologique et plus éthique.

Des calendriers de l’Avent DIY et 100% récup’

1 – Le calendrier de l’Avent en cornets

Ultra facile à réaliser à partir d’enveloppes kraft récupérées.

DIY calendrier de l'Avent

2- Le calendrier de l’Avent sapin

A partir de rouleaux de papier toilette.

fabriquer calendrier de l'Avent 100% récup'

3- Le calendrier de l’Avent minimaliste

Encore à partir de rouleaux de papier toilette.

Tuto Calendrier de l'Avent minimaliste DIY

4- Le calendrier de l’Avent style scandinave

Avec des gobelets en carton.

tuto calendrier de l'avent style scandinave DIY

5- Le calendrier de l’Avent inversé

Le concept est de placer chaque jour dans une boite, un objet à donner. Au terme des 24 jours, on donnera cette boîte à une personne dans le besoin. Une écharpe, un livre ou une bougie, l’idée est d’égayer le quotidien d’une personne le jour de Noël.

calendrier inversé

Des calendriers de l’Avent dématérialisés

A imprimer et à placer dans un bocal, voici 5 calendriers de l’Avent qui ne manqueront pas de faire réfléchir les petits comme les plus grands !

1- Des énigmes de Noël pour les plus jeunes

Pour les enfants d’âge maternelle, une petite énigme sur le thème de l’hiver à résoudre chaque jour jusqu’à Noël chez Onaya.

2- Des charades pour les plus grands

Pour les enfants d’âge élémentaire, les charades constituent un très bon exercice et aiguisent leur intelligence.

3-  Des défis bienveillants pour les enfants

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Testés et approuvés l’année dernière, le calendrier de l’Avent de la bienveillance propose des défis bienveillants qui incitent les enfants à prendre soin des autres pour se rappeler des vraies valeurs de Noël.

PDF à télécharger directement :

calendrier de l’avent des défis bienveillants.

Les adultes peuvent également se prêter au jeu avec une version adulte (j’ai pas dit X ^^ ) du calendrier de la bienveillance  🙂

4- Des phrases bienveillantes ou inspirantes pour bien grandir

Une idée donnée par Allo Maman Dodo, des petits mots doux qui font du bien à conserver dans un bocal pour les relire tout au long de l’année.

Pour mes grands ados, j’ai décidé de leur glisser une citation inspirante à découvrir chaque jour.

5- Des « bons pour » des moments à partager en famille

La plupart des activités proposées font déjà parties de nos traditions de Noël (confection de biscuits, patin à glace…) aussi je n’ai pas utilisé ces bons, cependant ils peuvent certainement convaincre d’autres familles que la période de Noël se prête volontiers au partage de moments passés ensemble.

2020 L’année du changement

J’avais commencé à rédiger cet article au mois de janvier pour faire comme chaque année, le bilan de l’année écoulée et mes résolutions pour la nouvelle année à venir. A l’époque je ne savais à quel point ce titre serait pertinent. C’est pourquoi 4 mois après, j’ai décidé de terminer cet article et de le publier.

Bilan de l’année 2019

Dans ma sphère privée, je peine à modifier les dernières habitudes qui subsistent en matière de zéro déchet, notamment l’achat en vrac dont l’offre est très limitée ici. Il faut dire que le gros du changement se fait au début de la démarche, lorsque la prise de conscience survient et que l’on décide de modifier son mode de vie. Après on a l’impression de stagner….

Au cours des dernières années, je me suis équipée d’objets durables, je fabrique tous mes produits ménagers depuis des années maintenant et dans ma salle de bain, tout est solide (à part le dentifrice, je n’y parviens pas).

En 2019, j’ai fortement réduit ma routine cosmétique qui n’était pas ouf non plus, je n’utilisais pas 15 produits. Mais j’ai résisté au marketing des box beauté et opté pour l’huile d’abricot pour remplacer ma crème hydratante. Ma peau à tendance acnéique la tolère bien et j’ai remarqué une nette diminution des boutons au cours des derniers mois. J’en ai maintenant de manière ponctuelle de temps à autre, et non en permanence et c’est un vrai soulagement.

Sur le plan vestimentaire, je n’ai rien acheté de neuf pour moi grâce à l’appli Vinted qui m’a permis de trouver facilement ce dont j’avais besoin de seconde main et à des tarifs vraiment intéressants. Pour les enfants également, le choix est large et m’a permis d’éviter d’acheter neuf à de nombreuses reprises, mais je ne suis pas à 100%.

Sur l’aspect écologique et éthique, j’ai enfin changé de fournisseur d’énergie. J’ai profité de l’offre groupée de WWF pour m’inscrire chez Ilek, fournisseur d’énergie verte. Selon leur estimation et les tarifs négociés, ça devrait me revenir moins cher sur l’année. D’après mes calculs, ça ne devrait pas me revenir plus cher. Affaire à suivre…

Sur un plan plus large, l’année 2019 a été l’année des révoltes populaires initiées par le mouvement Gilets Jaunes dont la persévérance a été sans précédent. La marche pour le climat de mars 2019 a été un franc succès et la jeunesse menée par Greta Thunberg s’est engagée comme jamais. Nous avons participé à chacune d’entre elles et mes enfants étaient ravis de faire partie de ce mouvement.

De nombreux corps de métier ont manifesté à leur tour pour tenter d’ouvrir les yeux à un gouvernement aveugle et sourd aux cris désespérés de son peuple. On se souviendra des violences policières et notamment à l’encontre des soignants et des pompiers qui résonnent bizarrement aujourd’hui.

Tout ça m’a motivée à m’investir davantage et à un autre niveau et j’ai décidé de m’engager sur une liste citoyenne pour les élections municipales. Parce que le changement doit s’opérer localement. J’ai beaucoup travaillé pour proposer des projets en lien avec le transition écologique et avec des personnes qui partagent les memes convictions autour de l’environnement et du vivre ensemble. C’est une expérience vraiment intéressante et enthousiasmante.

Projets pour 2020

Comme d’habitude, je vais énumérer les classiques : me mettre au sport, arrêter la clope (électronique mais tout de même), perfectionner la bienveillance (bizarrement c’est à la maison que c’est le plus difficile et envers moi-même encore plus). Travailler à orienter ma vie vers ce à quoi j’aspire, réaliser des projets personnels que je reporte depuis trop longtemps… J’ai eu 40 ans cet automne et on ne va pas se mentir, ça met un bon coup de pied au cul !

Niveau minimalisme, le confinement a apporté le concept à un tout autre niveau. Pour le coup on n’achète absolument rien qui ne soit pas alimentaire. Pas qu’on dépensait énormément avant, mais un bouquin en passant, un vêtement sur Vinted… Il va falloir garder cette habitude après. Et surtout, j’espère que les gens vont s’apercevoir qu’ils peuvent sans passer !

En janvier, j’ai commencé à réaliser un projet que j’avais en tête depuis quelques années : animer des ateliers DIY. J’ai pu animer un premier atelier sur le thème des produits ménagers et un second autour des cosmétiques. C’était vraiment intéressant d’échanger avec des personnes sur leur motivation, leurs connaissances. Evidemment les ateliers sont en stand by depuis le confinement mais je projette de reprendre en septembre en coanimation avec d’autres DIYeuses de ma ville, probablement monter une association.

Sur le plan politique, bien que notre liste n’ait fait que 15% au premier tour, je me sens plus déterminée que jamais à faire bouger les mentalités. Et le second tour n’ayant pas eu lieu à cause du confinement, rien n’est encore joué. Je me dis que les gens ont le temps de réfléchir et de prendre conscience des enjeux.

Comme je le disais au début, en janvier j’avais écrit l’année du changement sans savoir à quel point. Et pas dans la direction que je souhaitais.

Je suis consciente qu’il y aura un « Après » COVID19 et que les choses vont changer drastiquement.

Je me rends compte que, meme si j’ai toujours eu des convictions sur la souffrance animale et la protection de l’environnement, ma génération a vécu tranquillement sans véritable crainte de l’avenir. Malheureusement, nos enfants grandissent dans un climat anxiogène entre la menace du terrorisme, celle du réchauffement climatique, et maintenant cette situation inédite qui va avoir des répercussions sur nos modes de vie, sur nos droits, après le confinement.

Pour toutes ces raisons, je veux m’investir. Je le dois à mes enfants.

Et si pour le moment, nous ne pouvons pas manifester contre les décisions du gouvernement autrement que par des pétitions, je sais que nous serons nombreux le moment venu.

Confinement : Et si on pratiquait la bienveillance ? #2 La continuité pédagogique

En toute honnêteté, la fermeture des écoles m’avait particulièrement angoissée. Enseignante moi-même, je me suis retrouvée assignée à résidence avec mes enfants et ce, pour une durée indéterminée.

Cela dit mes craintes se sont vites confirmées. Mes enfants se sont imaginés en vacances. Ils n’avaient visiblement pas intégrer le concept de continuité pédagogique. Ils étaient encore plus agités que d’habitude et se chamaillaient non stop.

Peut-être traduisaient-ils ainsi leur propre angoisse devant cette situation inhabituelle ?

Ils ont mis de la mauvaise volonté à faire le travail envoyé par les profs et y ont passé des heures tout en réclamant mon aide toutes les 2mn. J’ai renoncé 3 heures plus tard, après des bugues de l’ENT surchargé et des complaintes incessantes. Le fait est que je me suis sentie complètement dépassée. Alors j’ai crié aussi.

Le lendemain, ils ont commencé à prendre le plis et n’ont pas trop rechigné pas à s’y mettre. Cependant, nous y passons vraiment beaucoup de temps chaque jour et cela génère du stress et crée inévitablement des conflits.

Ma plus jeune est en CM1 et elle a l’équivalent d’une journée de classe à produire chaque jour.

A l’inverse, mon ado en 3ème n’a généralement qu’une seule matière à travailler chaque jour : 4 questions sur un document en Histoire ou bien deux exercices d’Anglais. L’équivalent d’un quart d’heure. Et c’est tout ! Comment peut-on avoir une telle disparité ? Dans un cas c’est beaucoup trop, dans l’autre trop peu !

J’ai posté hier une discussion sur mon Facebook pour savoir si mes amies s’en sortaient avec le travail donné par les enseignants et comparer un peu ce qui se fait chez les uns et chez les autres. Certains enfants y passent 2h quand d’autres y passent la journée.

Les inégalités sont frappantes.

Aujourd’hui, je me suis permise d’alerter la maîtresse de ma fille sur la surcharge de travail, de manière très bienveillante, je ne voulais surtout pas la froisser ou paraître condescendante. Juste lui faire part des soucis rencontrés. Elle n’a malheureusement pas été réceptive à ma démarche. L’égo est certainement notre pire ennemi. Il nous empêche de nous ouvrir à d’autres points de vue et d’évoluer.

Nous vivons une situation exceptionnelle. En tant qu’enseignante, je comprends la détermination à vouloir boucler le programme, mais il est inconsidéré de faire porter cette responsabilité sur les familles. On ne peut pas leur demander d’aborder des nouvelles notions jamais vues en classe (la division par exemple dans le cas de ma fille).

Certains parents travaillent toujours et doivent assurer l’école à la maison en rentrant. Certaines familles ne possèdent pas d’ordinateur, pas d’imprimante ou encore pour des raisons culturelles ne peuvent aider leurs enfants. Et quid des enfants en difficulté ? Les parents ne sont pas enseignants ! Ce dispositif est en train de creuser les inégalités. Du travail d’accord. Pour revoir des notions vues en classe, pour consolider les acquis. Toute une journée ? Certainement pas.

J’ai donc décidé de faire preuve de bienveillance envers ma fille, mais aussi envers moi-même. J’ai pris la liberté d’adapter le travail envoyé. La dictée ok mais est-il nécessaire de faire les 3 exercices sur les adjectifs ? On fait les deux premiers à l’oral pour vérifier que la notion est comprise et on ne fait que le dernier à l’écrit parce qu’il faut renvoyer à la maîtresse. Puis on passe aux maths de la même façon. L’anglais et la géo ce sera pour ce week-end.

Nos enfants ne vont pas rater leur vie parce qu’ils loupent deux mois d’école.

Nous avons beaucoup de temps à passer ensemble, autant faire en sorte qu’il soit constitué de partage et de joie et non de conflits. On peut cuisiner tous ensemble et demander aux enfants de multiplier les doses par deux ou trois, de remplir un verre au tiers, de partager un paquet de bonbons entre tous les membres. Jardiner si on a la chance d’avoir un jardin (je vous envie particulièrement en ce moment ^^)

On peut demander aux enfants de tenir un journal de bord dans lequel ils écriront ce qu’ils ont fait de leur journée et ce qu’ils ressentent. On peut se poser devant un documentaire animalier, un épisode de C’est pas sorcier ou d’Il était une fois la vie.

Et pourquoi pas une séance de sport devant Youtube ou Just Dance histoire de décompresser ? Ou simplement jouer à des jeux de société, se détendre avec un livre…

Retrouver le simple plaisir d’être ensemble.

Confinement : Et si on pratiquait la bienveillance ? #1 Les inCONScients

Mon premier coup de gueule concerne donc ceux que l’on bashe sans relâche sur le net et notamment sur les réseaux sociaux depuis une semaine : ces inCONScients qui n’ont rien compris au confinement.

Je n’en peux plus des discours moralisateurs. Chacun y va de sa propre interprétation, de son propre jugement. Il ne faut pas aller chercher sa baguette tous les jours, mais il ne faut pas non plus en prendre pour la semaine sinon vous êtes des sales égoïstes qui n’en laissent pas aux autres. Il ne faut pas psychoter, mais si vous sortez prendre l’air vous êtes inconscients.

Je n’en peux plus de cette déferlante de haine.

Chacun croit détenir la vérité sur ce qu’il faut faire et ne pas faire et se permet de juger les autres en faisant la morale à tout va. C’est une nouvelle religion quoi 🙄

On ne pourrait pas essayer la bienveillance à la place ? On est tous dans le même bateau et non ce n’est pas à cause des gens qui sortent chercher leur baguette ou faire leur jogging en forêt qu’on sera confinés plus longtemps.

C’est à cause des mauvaises décisions (passées et présentes) du gouvernement.
Gouvernement qui donne délibérément des consignes floues et contradictoires depuis le début, consignes que, dans l’ensemble, tout le monde respecte, malgré tout.

La faute à notre gouvernement qui a sous-estimé la situation et n’a pas pris les mesures adéquates en temps voulu. La faute à notre gouvernement qui n’a pas dit les choses telles qu’elles étaient.

Les élections muncipales ont été maintenues et en cette belle journée, les gens en ont profité pour se promener et se rassembler sur les espaces verts. Bien que le confinement n’ait pas encore été déclaré, ce sont eux que l’on a insulté…

On ne peut pas en vouloir aux gens de ne pas respecter des règles si celles-ci ne sont pas clairement définies. « Restez chez vous, mais vous pouvez aller faire vos courses. » « Restez chez vous mais vous pouvez aller faire un tour.  » Peut-on reprocher aux gens de ne pas comprendre le danger lorsque celui-ci n’est pas exprimé ? Lorsque ce danger a été balayé quelques jours plus tôt ?

De la même façon, peut-on vraiment reprocher à ceux qui sont allés faire le plein de vivres après avoir entendu « On est en guerre ! » 5 fois en 20mn ? Après avoir lu et entendu « RESTER CHEZ VOUS !  » un nombre incalculable de fois sur les réseaux sociaux ?

Alors par pitié, arrêtez les insultes, arrêtez les leçons de morale, non les français ne sont pas tous cons, égoïstes et inconscients. Ils sont comme vous, inquiets certainement, peut-être même complètement paniqués pour certains. Et ils réagissent en stockant de la nourriture pour 3 mois pour éviter de ressortir, ou en maintenant un semblant de normalité en allant chercher leur baguette. 

Cette situation est inédite et angoissante pour tout le monde. Malheureusement, il semblerait que la recherche du bouc-émissaire soit un réflexe humain…

Au lieu de passer vos journées à blamer vos semblables sur les réseaux sociaux pourquoi ne pas plutôt faire preuve de solidarité ?

Je vous donne des idées en vrac : Proposer de faire leurs courses à vos voisins âgés ou qui ne sont pas véhiculés (récupérer deux commandes au drive au lieu d’une n’est pas plus risqué), proposer de discuter au téléphone avec des personnes isolées pour qui le confinement peut être véritablement anxiogène, coudre des masques en tissu pour les auxiliaires de vie…

Je vous invite à rejoindre un groupe Covid-Entraide France.

Moins de jugement et plus de tolérance et d’entraide, c’est ça le vivre ensemble 🙂

Dépitée, dégoutée, je ne manifesterai plus jamais !

Comme je l’avais annoncé la semaine dernière, samedi avait lieu la marche pour la justice climatique et sociale. Le premier événement depuis la rentrée après les catastrophes écologiques qui ont marqué cet été 2019. Un événement d’autant plus important que se tient actuellement le sommet de l’ONU sur le climat à New York.

Alors voilà, vous avez certainement lu/vu ce qu’il s’est passé lors de la marche à Paris, mais j’avais besoin de raconter ce que nous avons vu et vécu ce jour là.

Nous somme samedi et mes filles (9 et 19 ans) finalisent les pancartes réalisées pour la marche. Nous partons en retard ce qui sera déterminant pour la suite.

Dans le train, un vieux monsieur s’assoit à côté de nous. Il félicite la petite pour ses affiches et son engagement et nous confie qu’il va également manifester contre la réforme des retraites.

En arrivant à la gare du Nord, nous prenons le rer B dans l’idée de rejoindre le départ du cortège devant le jardin du Luxembourg. Il est déjà 14h, mais nous savons que les marches ne démarrent jamais vraiment à l’heure prévue.

Seulement voilà, nous nous apercevons que la station Luxembourg n’est pas desservie. Pratique… Nous descendons donc à Chatelet pour récupérer la ligne 4 et nous descendons à Raspail dans l’idée de rattraper le cortège à Port Royal.

Nous remontons la rue jusqu’à Port Royal. En haut de la rue, une armée de CRS barre la route, mais nous laissent cependant accéder à la place.

Ma cadette s’en inquiète un peu. Il faut dire que leur attirail est assez impressionnant. Je lui explique alors naïvement qu’ils sont là pour assurer la sécurité des manifestants.

Arrivées sur la place, nous apercevons la tête du cortège à l’entrée de la place. Mais quelque chose ne tourne pas rond. Le cortège est étonnement silencieux. Pas de musique, pas de chants ni de slogans scandés par les manifestants. Nous distinguons alors une autre ligne de CRS qui leur barre la route.

Je retiens les filles et nous observons de loin les événements au milieu d’autres personnes ayant eu la même idée que nous.

Nous entendons plusieurs détonations que nous prenons pour des tirs de flashball. Un nuage blanc (que nous imaginons être du gaz lacrymogène) enveloppe la tête du cortège.

Une heure s’écoule. Une heure pendant laquelle le cortège n’a pas avancé d’un pas. Une heure pendant laquelle, à un moment, nous voyons de la fumée noire s’élever dans le ciel ( nous apprendrons plus tard que des black blocs ont brûlé un deux roues). Elle semble venir de la rue adjacente à celle où se trouve le cortège.

Pendant ce temps, je tente de grapiller des informations sur Twitter. J’apprends seulement que Greenpeace a appelé les manifestants à quitter la marche pour des raisons de sécurité.

Puis, quelques personnes arrivent vers nous par le trottoir. Parmi elles, deux femmes d’une soixantaine d’années, l’air bouleversé. J’engage la conversation et elles me révèlent que des black blocs ont infiltré la marche, ont pris la tête du cortège et que les CRS ont riposté en lâchant des gaz lacrymogènes sur les manifestants. Elles racontent également qu’il leur a été impossible de quitter le cortège car les CRS encerclait les manifestants de tous côtés. Elles me confie s’être fondues avec un petit groupe de passants pour parvenir à passer le barrage policier. Ellles sont choquées et en colère et quittent rapidement les lieux.

Ma cadette est déçue. Elle est venue marcher pour le climat et ne comprend pas pourquoi la police bloque le cortège.

Nous attendons encore un peu. D’autres personnes parviennent à s’échapper et quittent les lieux. Puis, brusquement, les CRS fond demi-tour et quittent les lieux à leur tour. Nous osons alors approcher le cortège, ou du moins, ce qu’il en reste.

Les musiciens se sont remis à jouer sur le bord de la route et nous nous agroupons autour d’eux. Quelqu’un lance « C’est une marche, il faut avancer ! » Puis « Avancez ! On vous suit ! « . Mais les musiciens n’ont pas l’air chaud. Je commence à scander « A Bercy ! A Bercy ! » que les gens reprennent (j’étais plutôt fière de moi sur ce coup là ^^). Les musiciens s’avancent alors sur la rue et prennent la tête du cortège.

Il est environ 15H30. La marche reprend (commence, pour nous). Je suis tout d’abord soulagée de voir qu’elle n’est finalement pas avortée comme je l’ai cru en arrivant.

Mais rapidement, en observant les gens autour de moi, je m’aperçois que l’ambiance n’est pas aussi joyeuse et festive que les autres fois. Quelque chose s’est brisé. L’espoir peut-être ?

Lorsque nous arrivons à place d’Italie, je m’aperçois que nous sommes un peu dispersés. Il n’y a pas l’effet de masse habituel. Je me dis que nous sommes bien moins nombreux qu’en décembre et en mars. Je remarque également de nombreux gilets jaunes et plusieurs personnes portant un foulard noir qui avancent rapidement. Les fameux black blocs…. Ma cadette en regardent passer un couple avec un air inquiet. Le gars lui répond « T’inquiète pas ma belle, on n’est pas des terroristes. On fait ça pour toi ! »

Dernière ligne droite, nous approchons de Bercy. La plupart des manifestants emprunte la passerelle Simone. Mais on nous indique que c’est le pont Tolbiac qui figure sur l’itinéraire. C’est donc complètement dispersés que nous arrivons dans le parc de Bercy. Nous sommes déçues de ne pas y être accueillies par les organisateurs comme c’est le cas habituellement. Pas de discours, pas de festivités. Nous ne les voyons pas. (Nous apprendrons plus tard que la plupart d’entre eux a du faire marche arrière ).

Il est environ 18H. Les gens sont assis dans l’herbe, ils se reposent et se désaltèrent après cette longue marche au soleil. Nous les imitons et prenons un goûter (zéro déchet, of course ! )

D’en haut, nous observons les membres de ANV COP21 arrêtés sur le pont pour y suspendre des banderoles et faire un sitting.

Puis deux jeunes filles passent devant nous et nous recommandent de quitter le parc : les CRS ont à nouveau lancé des gaz lacrymogènes. Effectivement, nous pouvons apercevoir un nuage blanc au loin.

Nous nous précipitons alors dans la direction opposée et décidons de rentrer.

Sur le retour, des sentiments contradictoires se bousculent. Je suis contente que la marche se soit finalement poursuivie jusqu’au bout. Que nous ayons vaincu cette répression injustifiée. Je suis fière de mes filles et de leur détermination.

Mais je suis également dépitée par la tournure des événements. Cette marche a un gout amère. Je suis écœurée de ce gouvernement répressif qui n’hésite pas à lâcher des gaz lacrymogènes sur des familles, des personnes âgées, des citoyens lambda qui manifestent pacifiquement en toute légalité.

Je me dis également que nous avons finalement bien fait d’être en retard ou bien nous aurions pu nous aussi être victimes des gaz lacrymogènes. Je réalise alors amèrement qu’il n’est plus possible d’emmener mes enfants manifester pour le climat, pour leur avenir, alors qu’ils sont les premiers concernés. Mais j’ai bien failli les mettre en danger. Et le comble, c’est que le danger vient de ceux qui sont sensés assurer notre sécurité.

#EVENT : Venez marcher pour la justice climatique et sociale le 21 septembre 2019

On ne peut pas l’ignorer, cette année est celle du climat et des revendications écolos. Parallèlement au mouvement des Gilets Jaunes, de nombreuses manifestations ont été mises en place tout au long de l’année pour obtenir du gouvernement, des mesures concrètes pour freiner le réchauffement climatique.

Au delà des marches qui ont rassemblé des milliers de gens dans les rues (nous étions 107 000 à Paris le 16 mars), des actions non-violentes ont été menées par des associations telles que Extinction Rébellion sans parler de la grève des étudiants initiée par la jeune Greta Thunberg.

Après un été caniculaire sans précédent qui a multiplié par 100 la vitesse de fonte des glaciers en Alaska, et les feux de forêt en Amazonie, il est temps de reprendre du service ! Il ne nous reste plus que quelques mois pour renverser la vapeur, sans quoi, nos enfants vivront dans un monde bien différent du nôtre…

Aujourd’hui démarrent les festivités de la semaine de la justice climatique et sociale avec notamment une grève aujourd’hui vendredi et la grande marche demain.

En parallèle, Boycott Citoyen appelle à une grève générale de la consommation pendant une semaine.

Et demain aura lieu la prochaine grande manifestation. C’est le moment de descendre dans les rues pour montrer au gouvernement que nous sommes conscients de l’urgence et que nous exigeons des mesures immédiates pour lutter contre le réchauffement climatique.

Je le dis souvent, chacun à son rôle à jouer. Si tout le monde s’y met on peut changer les choses ! Alors nous on sera à Paris demain !

Et vous, vous serez où ?

Faire un don de cheveux pour les personnes atteintes du cancer

Donner ses cheveux pour soutenir les malades du cancer est un acte de plus en plus populaire et peut-être en avez-vous déjà entendu parler. En effet, la chimiothérapie, l’un des traitements contre le cancer, provoque la perte totale des cheveux, ce qui a souvent un impact psychologique fort sur les malades, notamment les femmes qui peuvent ressentir une diminution de leur féminité. 

Faire un don de cheveux a donc une portée symbolique forte. Mais pas seulement ! Il permet à des personnes malades d’acquérir des prothèses capillaires à moindre coût.

En effet, l’association Solid’hair récupère les dons de cheveux qu’elle revend ensuite à des perruquiers afin de financer l’achat de perruques pour les personnes atteintes du cancer. 

Il y a quelques mois, ma fille aînée m’a parlé de son projet de faire un don de cheveux. Elle s’est renseignée sur le site de l’association afin d’être sûre de bien remplir les conditions pour que son don soit utilisé.

Les conditions :

  • La longueur des mèches doit être d’au minimum 25 cm
  • Les cheveux doivent être naturels (donc pas de couleur, même pas de henné, et pas de permanente non plus)
  • Les cheveux doivent être en bonne santé

Elle a donc coupé les pointes régulièrement pour éviter qu’ils ne soient pas abîmés au moment du don.

Des coiffeurs partenaires

Certains coiffeurs sont partenaires de l’association Solid’hair et offrent la coupe de cheveux pour les donateurs. Ma fille craignait de mal s’y prendre et a téléphoné à plusieurs coiffeurs près de chez nous et à Paris qui lui proposaient une remise sur la coupe, mais au vu des tarifs pratiqués, cela revenait à un tarif classique (entre 20 et 30 euros). Aussi, elle a préféré que je lui coupe moi-même (vla la pression ! )

Si vous souhaitez le faire vous-même, voilà le protocole à respecter :

Comment procéder ?

Tout d’abord, il faut bien les laver juste avant, les coiffer et les sécher.

Faire un don de cheveux pour les personnes atteintes du cancer

Ensuite, on va séparer la chevelure en plusieurs mèches que l’on va attacher avec un élastique. Nous avons fait trois couettes, mais vu l’épaisseur des cheveux de ma miss, on aurait pu en faire davantage car elles ont été difficiles à couper.

Faire un don de cheveux pour les personnes atteintes du cancer

On fait glisser l’élastique à la hauteur souhaiter en vérifiant bien que la longueur des mèches sera supérieur à 25 cm et on rajoute un second élastique sur la longueur pour bien maintenir les cheveux par la suite. Et on coupe à 1cm environ au dessus du premier élastique.

Faire un don de cheveux pour les personnes atteintes du cancer

Et voilà, une trentaine de centimètres de don !

Faire un don de cheveux pour les personnes atteintes du cancer

Il suffit ensuite de glisser les mèches dans une enveloppe et de les envoyer à l’adresse du partenaire de Solid’hair chargé de réceptionner les dons.

Faire un don de cheveux pour les personnes atteintes du cancer

Je dois dire que je suis plutôt fière de ma fille qui a décidé seule de faire ce geste. Je ne savais pas du tout qu’elle projetait de couper ses cheveux jusqu’à ce qu’elle me parle de son projet. Je trouve que cette jeune génération est bien plus consciente et engagée que nous ne l’étions ce que je trouve à la fois magnifique et triste. 

Et vous, avez vous déjà fait un don de cheveux ? Projetez-vous de le faire ?