Coup de feu qui lance le départ de la course folle pour les achats de Noël, ce Black Friday me fait froid dans le dos.
A la manière d’un mauvais film d’horreur, je m’attends à assister à la déferlante d’une horde de zombies dans les magasins.
Photo réalisée sans trucage
Il faut dire que la lobotisation a lieu de manière intensive. Ma boite mail est saturée de mails publicitaires m’incitant fortement à céder à mes pulsions primaires en achetant des objets dont je n’ai pas réellement besoin, quant aux réseaux sociaux, c’est une horreur ! Une pression psychologique monstrueuse est mise sur les gens qui se sentent finalement contraints d’aller profiter des belles aubaines.
La surconsommation ne faiblit pas. Malgré la crise, malgré la cop21 avortée, malgré la connaissance des effets désastreux de notre façon de vivre…
Mais ne faiblissons pas et surtout ne succombons pas à la fièvre noire consumériste. Pensons Green ! Pensons minimalisme ! Et pensons aux chouettes cadeaux de Noël diy que nous allons fabriquer 😊
Il y avait un long moment que je n’avais pas publié. Je me rends compte que mon dernier article représente bien l’état d’esprit dans lequel je me suis retrouvée durant un moment. A force d’entendre que ce que tu fais c’est bien beau, mais que ça ne change rien, j’ai fini par le croire et si je n’ai rien changé de mes habitudes (ceux qui me suivent sur instagram on pu le voir), délaisser le blog en était l’une des manifestations. Après un petit coup de mou, je remonte en selle pour vous parler d’un film, mais nettement plus positif que le dernier.
Malgré son titre, Captain Fantastic, n’appartient au style fantastique. Cependant, c’est un magnifique film que je vous recommande de regarder en famille pour toutes les valeurs qu’il véhicule. Nous l’avons découvert durant les dernières vacances et nous avons eu un vrai coup de cœur.
Captain Fantastic, c’est un père de famille engagé qui a choisi pour sa famille un mode de vie écolo/ minimaliste/zéro déchet poussé à l’extrême. Imaginez une famille avec 6 enfants, vivant au milieu de la forêt en quasi totale autonomie : une cabane avec le minimum de confort, la nourriture exclusivement issue de leurs plantations ainsi que de la chasse et de la pêche, l’instruction à domicile. Bon, attention, ils n’ont ni électricité; ni eau courant, et bien sûr aucune technologie. La famille Robinson, quoi !
Cette petite famille semble mener une vie parfaitement heureuse jusqu’au jour où la bulle éclate : la maman décède. Le papa va devoir conduire toute sa tribu à travers les États-Unis pour assister aux funérailles organisées par ses beaux-parents. En traversant le pays et en côtoyant d’autres personnes, forcément c’est le choc des cultures et chacun des membres de la famille va s’apercevoir des limites de leur mode de vie.
Oui, parce que Captain Fantastic, c’est un road movie, et qui dit road movie, dit quête personnelle, évolution, changement…
L’une de mes scènes préférées et qui m’a beaucoup parlé parce qu’on l’a tous vécue, est une discussion autour de l’éducation des enfants entre le père, sa sœur et son beau-frère, chacun défendant son point de vue, persuadé d’avoir plus raison que l’autre. Sur ce coup là, j’ai trouvé la sœur plutôt tolérante, on sent qu’elle est mal à l’aise, mais fait en sorte que tout se passe bien, et c’est son frère qui va la pousser dans ses retranchements en cherchant à prouver que son éducation est la meilleure. En même temps, c’est un gars engagé donc forcément, il veut faire passer le message.
Je ne veux pas vous spoiler le film donc je ne vous citerai que mes passages préférés comme ça si vous l’avez vu (ou si vous le voyez) on pourra en discuter ^^
– les obsèques mémorables de la mère
– « […] Ne meurs pas. » Un passage très tendre et des mots que tout parent devrait dire à son enfant 🙂
– et surtout cette scène magnifique sur la reprise étonnante mais non moins superbe de « Sweet Child O Mine » que nous écoutons régulièrement depuis, idéale après une journée difficile.
Vous l’aurez compris, c’est un film que j’ai vraiment adoré, qui m’a beaucoup parlé et que je vous recommande vivement. Je me dois quand même de vous prévenir si vous décidez de le regarder avec vos enfants, le papa n’a aucun tabou avec les siens et il ne voit aucun inconvénient à expliquer ce qu’est un viol à son fils de 4 ans. Puis bon, il est beaucoup question de la mort évidemment, mais c’est avant tout un ode à la vie 🙂