Les vacances d’été viennent de commencer et déjà les plus jeunes réclament la tablette ! Quant aux ados, difficile de leur faire lâcher leur smartphone ou leur manette. Soyons francs, nous ne leur donnons pas forcément le bon exemple : notre smartphone est devenu l’extension de notre cerveau et nous ne savons plus rien faire sans. Le numérique a modifié notre mode de vie : Nous sommes devenus hyper connectés. Et je serais bien hypocrite de le déplorer car je ne fais pas exception à la règle.
Cependant, il est important de savoir se recentrer sur l’essentiel. Et l’été est la période idéale pour déconnecter : du boulot, des soucis, mais aussi d’internet ! Et de réapprendre à nos enfants (surtout aux grands) que la nature est remplie de jolies surprises.
S’émerveiller des petites choses
Nous avons fait le choix de vivre dans une petit ville entourée de champs et de forêts. Aussi, il nous suffit de quelques minutes à pied ou à vélo pour nous retrouver en pleine nature. On décide rarement du chemin que nous allons emprunter lorsque nous partons en balade. On se laisse simplement portés par le moment « Tiens, et si on prenait par là ? » Et nous voilà partis à l’aventure !
On commence par apprécier la chaleur du soleil et le souffle du vent dans les descentes. Nous prenons notre temps pour observer les petits détails autour de nous. Lorsque nous sommes à pied, nous nous arrêtons régulièrement pour observer les fleurs et les insectes et prendre quelques photos.
La nature comme terrain de jeu
Les bords des chemins sont recouverts de coquelicots et la petite dernière ne tarde pas à me réclamer une poupée. Patiemment, je lui montre ce que ma grand-mère m’avait transmis lorsque j’avais son âge.
Lorsque la moisson a déjà été effectuée, les champs se transforment en véritables terrains de jeu. Saute-mouton, cache-cache, très vite, les idées fusent et les rires retentissent !
Reconnecter avec les acteurs de la vie locale
En cette fin d’après-midi, nous passons devant l’enclos des moutons, mais il s’y passe quelque chose d’assez inhabituel. On s’arrête quelques instants pour observer les fermiers nourrir les petits au biberon. Ils nous apprennent que la brebis souffre d’une mammite qui l’empêche de nourrir ses petits. Les enfants, même les plus grands, assistent attendris au spectacle. Les agneaux, habituellement très craintifs par nature, s’approchent d’eux et se laissent caresser.
Plus loin, nous saluons les poneys qui appartiennent à une camarade de classe de la petite.
Puis nous nous dirigeons vers le distributeur automatique de fruits installé par l’agriculteur local pour acheter les dernières cerises de la saison. Elles ne sont pas bio, mais issus de l’agriculture responsable. Ce sera le dessert de ce soir !