Alors chez nous on a la peau blanche, mais vraiment blanche. Pour tout vous dire, on m’a beaucoup vannée à ce sujet dans mon enfance. Et mes enfants ont malheureusement hérité de cette malédiction. Oui, parce qu’au moindre rayon de soleil, on brûle. Il nous faut donc un indice haute protection. Et comme cette année nous avons la chance d’avoir un véritable été, même ici à Paris, ça veut aussi dire, crème solaire au quotidien sur chaque parcelle de peau exposée.
Le soucis avec la crème solaire, c’est de bien la choisir pour qu’elle soit vraiment respectueuse de notre peau ET de l’environnement. En effet, aujourd’hui on exige qu’une crème solaire soit à la fois résistante à l’eau, au sable et aux frottements pour éviter de devoir en remettre toutes les 5mn, mais aussi qu’elle ne laisse pas de traces blanches sur la peau, qu’elle ne soit ni collante ni grasse, et qu’elle protège efficacement des UV bien sûr.
Forcément, pour répondre à toutes ces exigences, les industriels abusent de composants toxiques à la fois pour notre santé et pour l’environnement. Oui, parce que 20% de la crème solaire appliqué sur le corps se dilue inéluctablement durant la baignade pour finir au fond des océans où elle détruit la faune et la flore.
Alors on va plutôt se tourner vers des crèmes solaires bio dont la composition est 100% naturelle. La différence majeure réside dans la nature de la protection solaire : au lieu d’être chimique, elle va être minérale. C’est l’oxyde de zinc qui va faire office de barrage contre les UV.
Cependant, j’ai récemment découvert un article très intéressant de l’Ambassade des Océans qui crie à l’imposture des crèmes solaires même bio, et préconise de les éviter en raison des risques environnementaux liés à la présence couplée du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc.
Malheureusement, on peut difficilement s’en passer au quotidien… Je vous présente aujourd’hui, les crèmes solaires bio que j’ai eu l’occasion d’utiliser.
La crème solaire Bio ALPHANOVA SUN SPF 50
J’avais acheté la crème solaire bio de chez Alphanova Sun en magasin bio. Une composition 100% naturelle, bio, sans nanoparticules ni filtres chimiques, et safe pour l’environnement, un indice de protection 50, et une très bonne note sur Yuka, elle me semblait idéale pour toute la famille (15,90 le tube de 50ml).
Cependant, d’après l’article de l’Ambassade des Océans dont je vous parlais plus haut, elle contiendrait du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc… et serait donc très nocive pour les océans…
En terme d’utilisation et de confort, c’est une crème assez épaisse mais qui s’étale correctement. Elle laisse un film blanc (en cause : les filtres solaires minéraux) et la peau un peu collante donc impossible d’appliquer le moindre make up par dessus. Cependant, niveau protection, elle ne m’a pas déçue ! Je pense choisir la version teintée pour le visage l’année prochaine. (11,95 euros le tube de 50g).
La crème solaire Bio indice 50 DN-UNIK
Je vous en avais parlé la semaine dernière dans mon article sur la Biotyfullbox de juillet. Il s’agit d’un écran total bio certifié ecocert, cosmebio et crueltyfree. Bref, le combo parfait en terme d’éthique. J’ai reçu le format spécial visage et cou, plutôt destiné à une utilisation quotidienne qu’à une sortie à la plage.
Composé d’huile de coco bio, cette crème solaire est très épaisse et difficile à étaler. J’imagine qu’elle doit être particulièrement résistante à l’eau et aux frottements vu le temps que j’ai passé à la retirer en frottant avec mon éponge de konjac et du savon. Crash test réussi, je valide !
Là encore, mais c’est le soucis des filtres minéraux dans les crèmes solaires bio, elle laisse un voile blanc et la peau collante. Oubliez l’idée de poser le moindre make up par dessus ! Mais elle est notée 90/100 sur Yuka… (33 euros le tube de 40ml).
Fabriquer sa crème solaire DIY
Connaissant mon goût prononcé de l’aventure du DIY, je vous avoue que j’ai été tentée de me lancer dans la fabrication de ma crème solaire DIY. D’autant que la liste des ingrédients n’est pas très longues et la préparation assez simple. Cependant, après avoir lu des avis controversés sur le sujet, j’ai laissé tomber l’idée, la protection contre les UV n’étant pas optimale. Je suis courageuse, mais pas téméraire. De plus, toutes les recettes contiennent (je vous le donne en mille) de l’oxyde de zinc… Retour à la case départ !
En conclusion, on abandonne les séances de bronzette à la plage, de toute façon le bronzage, c’est surfait et on privilégie les vêtements anti-uv, surtout pour les enfants. Au quotidien, on choisit une crème solaire bio ne contenant pas de nanoparticules et teintée de préférence pour éviter le teint blafard qui le fait vraiment pas en vacances !